Après-midi Ludique 30/11/2014 : National Gallery
Bonjour à tous et bonjour à toi qui me lis.
Cet après-midi je joue à National Gallery.
Quel est ce jeu ?
National Gallery est un prototype de Matthieu Verdier. C'est donc un jeu qui n'est pas encore éditer mais qui, selon moi, a un fort potentiel.
Dans ce jeu, nous devrons récupérer des oeuvres d'arts à travers le monde, dans différentes salles des ventes. Plus nous collectionnons un type de tableau, plus nous marquerons des points de victoires en fin de partie.
Mais j'y reviendrais plus en détail par la suite.
Pourquoi cet après-midi ? Et avec qui ?
Avec ma seconde association ludique Rouennaise, je suis invité à cet après-midi ludique pour découvrir le prochain auteur de jeux de passage dans le coin. Matthieu Verdier est donc venu installer deux tables de National Gallery et nous l'a présenter.
À la première table se trouvent Mme J - notre hôtesse, Mr J, Mr L et Mr M.
A la seconde Mlle C, Mlle L et l'auteur Matthieu Verdier m'y retrouvent.
Lors de cette partie, je joue en jaune.
Et la partie ?
L'auteur met en place son jeu. Un plateau avec une piste de score, un récapitulatif de tour de jeu, un rappel des différentes façons de gagner et la file des assistants à acheter puis à payer en fin de partie.
Plateau principal après quelques tours de jeu.
Chacun prend, derrière son paravent, 5 dés à sa couleur et 3 pièces.
Mise en place et paravent avec un récapitulatif des scores de fin de partie
Au début de chaque tour, les joueurs lancent leurs dés et les combinerons par lots de 2 pour aller sur les enchères dans les différentes salles.
En dessous du plateau principal, Matthieu place les 9 salles des ventes (voir photo de couverture de l'article). À chaque salle correspond un type d'enchère.
Les bleus (Istanbul et Berlin) sont des enchères de tours de jeu en dés. On peut enchérir sur un autre collectionneur tant que le-dit tour n'est pas terminer. L'un demande une enchère la plus forte, l'autre une enchère la plus faible.
Istanbul demande la somme de 2 dés la plus forte, tandis que Berlin demande la plus faible.
La blanche (New York) est aussi une enchère de tour. Mais c'est une enchère en pièces. Cette enchère permet de récupérer un tableau joker qui augmentera la valeur d'une couleur de collection. C'est aussi un décompte de tour. Dès qu'il n'y a plus de tableau dans cette salle, la partie est terminée.
Les deux roses (Paris et Londres) sont des enchères de table. En un tour de table, en commençant par le joueur suivant celui qui choisis cette salle des ventes, chaque joueur aura la possibilité d'enchérir sur le joueur précédent. Le dernier à mettre son enchère remporte le tableau immédiatement.
Le seconde blanche (Rome) est aussi une enchère de table. Celui qui offrira le plus d'argent remporte l'enchère immédiatement.
Les deux salles jaunes (San Francisco et Prague) dans des enchères à poings fermé aux dés. Chacun choisis aucun dé - il ne participe pas à cette enchère, ou 2 dés pour avoir la meilleure enchère de cette salle. San Francisco pour la plus forte somme de dés, Prague pour la plus faible.
La dernière salle verte (Tokyo) est une salle à la demande. Celui qui choisis cette salle demande un prix pour le tableau. Dans le tour de table, si un eutre joueur possède la somme de dés, il peut acheter le tableau. Si le tour de table revient au demandeur, il peut s'il le souhaite, acheter au prix qu'il a fixé, ou ne pas l'acheter. Cette pratique permet, soit de découvrir les sommes de dés que les autres joueurs n'ont pas, soit de débarrasser d'un adversaire de 2 de ses dés.
A chaque fin de tour, les salles sont vidées et remplit avec la suite de la pioche de tableau - sauf New York qui contient les tableaux jokers comptent tour.
Début de partie sur l'autre table, les joueurs lancent leurs dés et ce prépare à acheter
Durant la partie, nous avons, outre le choix d'une salle des ventes, la possibilité de recruter un personnage pour bénéficier de son effet. Les effets peuvent aller d'un bonus d'argent pour un type d'enchère remporté, une faveur en cas d'égalité d'enchère, etc.
Le scoring final s'effectue sur les couleurs de tableaux.
Comme on peut le voir sur le plateau principal :
- Chaque tableau beige (Baroque) donne 1 point de victoire par personnages. J'avais 6 personnages et 4 tableaux blancs - dont le joker - pour 24 points de victoires
- Chaque tableau noir (Roccoco) donne 7 points pour la collection la plus petite, 2 sinon
- Chaque tableau bronze (Romantisme) donne 1 point toutes les 2 pièces. Avec 3 pièces et un tableau, j'ai donc 1 seul point de victoire de rien du tout
- Chaque tableau bleu (Impressionniste) donne 1 point par autre couleur - on ne compte pas les tableaux bleus - dans la collection pour un maximum de 5 points
- Chaque tableau vert (Réalisme) donne respectivement 7/8/9/10 points pour 7/8/9/10 couleurs différentes - sans compter les jokers blancs - dans la collection. Mes 2 réalistes me permettent de transformer mes 7 couleurs en 14 points (2 x 7 = 14)
- Chaque tableau marron (Art Nouveau) donne 3 points pour chaque triple dans une couleur
- Chaque tableau jaune (Cubisme) donne 1 point majoré du nombre de tableau jaune dans sa collection. J'avais 4 tableaux jaunes, donc chacun vaut 1+4 = 5 points. Ainsi ma collection de jaune vaut 20 points
- Chaque tableau violet (Surréalisme) donne immédiatement 4 points
Il y a 2 autres séries de tableaux qui offrent des bonus en cours de partie :
- L'acquisition d'un tableau orange (Expressionnisme) donne droit à un jeton bonus que l'on choisis
- Chaque tableau rose (Pop-Art) permet de modifier la valeur d'un dé +1/-1 durant son tour ou de réduire le coût de recrutement d'un assistant
- Chaque tableau blanc (Grands Classiques) - les jokers de couleurs - permet en fin de partie d'augmenter la valeur d'une collection, à raison d'un joker maximum par couleur
Vers la fin du dernier tour de jeu, le comptage va pouvoir bientôt commencer
Et le vainqueur ?
À ma table, l'auteur est bien évidemment le vainqueur. Mais je le talonne de quelques points en étant deuxième.
Quelques remarques ?
C'est un bon petit jeu de bluff et d'enchère. Il ne reste plus à l'auteur que de trouver un éditeur qui éditera son jeu. Je le lui ai souhaité.
D'ailleurs, Mlle L lui a demander s'il avait penser à utiliser une plateforme participative et il nous a répondu qu'un éditeur était déjà très intéressé par son projet. Aimant beaucoup les jeux que cet éditeur produit - je les possède tous - je serais ravis que pouvoir compter National Gallery - ou l'autre nom qu'ils auront choisis à la place - dans ma ludothèque.
Autre chose à dire ?
Après avoir couru les salles des ventes pour ma collection de tableau, j'ai proposé à notre hôtesse si elle voulait tenter le dernier jeu, sous licence, sorti chez Ystari.
C'est donc avec bonheur que j'ai lancer une partie d'initiation de Witness.
En pleine explication de Witness, le matériel est étalé sur la table
Je lis l'enquête que nous allons résoudre sous l'heureux doigt de Mlle C
Notre photographe, Mlle L, est Mortimer
J'aime beaucoup ce jeu car généralement on rigole rapidement.
En effet, le but est simple. Nous sommes 4 à avoir un indice différent sur l'enquête. Nous allons devoir transmettre discrètement à notre voisin son indice. Les deux autres joueurs font de même. Celui-ci devra ensuite transmettre à son autre voisin son propre indice ET l'indice qu'on lui a communiquer pendant que mon autre voisin me transmet le sien et celui qu'il a reçu. Puis je retransmet encore à mon premier voisin 3 indices - le mien et ceux des deux autres joueurs. Enfin, le tour de table fait que je récupère tous les indices - dont le mien - pour pouvoir coller les morceaux. Mic-mac dans la transmission si un joueur oublie un détail ou s'il le transmet mal.
Ca a l'air dur, écrit comme ça, mais lorsque l'on y est, c'est très facile à comprendre. C'est le genre de jeu qu'il faut pratiquer pour bien comprendre comment il fonctionne.
Bien sûr, pendant ces tours de table, nous ne pouvons pas écrire. Bref, de bonnes parties de rigolades.
Ludiquement Vôtre,
Azumanurlin.
PS : Je tiens à remercier Mlle L sans qui cet article n'aurait eu aucune image.